Clermont-Ferrand - Ciné Capitole - du 5 au 12 novembre 2024
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L’ÉTRANGE FESTIVAL CLERMONT-FERRAND
3ème édition - 2019
L'Étrange Festival est de retour à Clermont-Ferrand, pour sa troisième édition,
du 10 au 15 décembre 2019 !
Fort de ses 24 années de célébration d'un cinéma hors norme et décalé, L’Étrange Festival se décline et s'installe à Clermont-Ferrand. Véritable cabinet de curiosités filmiques, L’Étrange Festival a pour but de faire (re)découvrir des œuvres et des auteurs longtemps ignorés de l'histoire cinématographique.
Festival de cinéma, mais aussi de musique et de performances singulières, L’Étrange Festival n’a jamais cessé de révéler au plus grand nombre des cinéastes devenus emblématiques : les frères Quay, Alex de la Iglesia, Jaume Balaguero, Alex van Warmerdam...
Sur les traces de ce glorieux ainé, La Boîte Noire, association clermontoise, emprunte une voie similaire, portant la bonne parole au milieu des volcans, celle d'un cinéma toujours singulier et surprenant.
Pour sa troisième année, L’Étrange Festival Clermont-Ferrand s’associe à nouveau avec le Ciné Capitole pour faire découvrir ou redécouvrir au public clermontois des films bizarres, dérangeants, drôles, et férocement mauvais genres, du mardi 10 au dimanche 15 décembre.
Cette année le festival sera l’occasion de découvrir en avant-premières plusieurs pépites, comme le très attendu THE LIGHTHOUSE, cauchemar lovecraftien incarné par Robert Pattinson et Willem Dafoe, ou encore ADORATION, réalisé par Fabrice Du Welz, qui clôt ici sa trilogie ardennaise avec son film le plus tendre, porté par un jeune casting fabuleux.
De créatures folkloriques malfaisantes hantant les cauchemars de générations d’enfants à icônes féministes, les sorcières seront à l’honneur à L’Étrange Festival Clermont-Ferrand, à travers une rétrospective thématique où se croiseront, entre autres, THE WITCH, réalisé par Robert Eggers (THE LIGHTOUSE, justement), QUAND NOUS ÉTIONS SORCIÈRES, un drame historique où la jeune Björk trouvait son tout premier rôle, ou encore le terrifiant THE JANE DOE IDENTITY.
Enfin, deux invités de marque nous feront l’honneur de leur présence cette année, et présenteront chacun une carte blanche : l’inoxydable Jean-Pierre Dionnet, qui viendra signer son livre MES MOIRES, UN PONT SUR LES ÉTOILES à la Librairie Les Volcans, et Frédéric Temps, qui viendra souffler les 25 bougies de L’Étrange Festival Paris, dont il est un des initiateurs et le président actuel, avec nous.
À bientôt pour toujours plus d'étrangetés !
Demandez le Programme !
AVANT-PREMIÈRES
Mardi 10 décembre à 19H30 - Soirée d'ouverture
THE LIGHTHOUSE
De Robert Eggers, 2019, USA / Canada, horreur psychologique, 110mn
Avec Robert Pattinson, Willem DafoeInterdit aux moins de 12 ans
Sortie nationale le 18 décembre 2019
Deux gardiens de phare arrivent sur une ile lointaine et mystérieuse de Nouvelle Angleterre à la fin du XIXe siècle. Ils vont être rongés peu à peu par la solitude et la folie.
Deuxième long métrage très attendu du réalisateur Robert Eggers (THE WITCH, proposé dans la rétrospective « Sorcières »), THE LIGHTHOUSE propose une descente aux enfers hallucinante et hallucinée, nourrie aux écrits de Lovecraft et de Melville.
Un tour de force claustrophobique qui a bien mérité son prix du jury au festival de Deauville, réalisé avec des caméras datant des années 1930, magnifié par un noir et blanc somptueux, dans lequel Robert Pattinson et Willem Dafoe proposent deux interprétations possédées.
Mercredi 11 décembre à 21H45
SWALLOW
Carlo Mirabella-Davis, 2019, USA / France, drame psychologique, 94mn
Avec Haley Bennett, Austin Stowell
Interdit aux moins de 12 ans
Sortie nationale le 15 janvier 2020To swallow - en anglais, avaler. Une jeune mariée tombe enceinte et se met à avaler n’importe quoi : clou, vis, billes agates. Pourquoi ? Jusqu’où ira-t-elle ? Quelle sera la réaction de son mari et de sa belle famille bourgeoise, en découvrant sa maladie, le trouble du pica ?
Quatre prix au festival d’horreur de Brooklyn, et prix spécial du jury à Deauville, remis par Catherine Deneuve. Dans l’équipe, on retrouve la directrice de production de MAD MEN, une directrice de la photographie qui va travailler sur le DUNE de Denis Villeneuve ; l’image, les décors, les costumes sont impeccables.
Pourtant ce film n’a rien de consensuel, en effet il est un véritable manifeste pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Tourné dans la région de Woodstock, c’est le premier film d’un jeune réalisateur, Carlo Mirabella-Davis, à qui l’on peut prédire une belle carrière, et il est porté par l’interprétation puissante de Haley Bennett, exceptionnelle. Une expérience violente et rare : immanquable !
Jeudi 12 décembre à 19H45
ADORATION
de Fabrice Du Welz, 2019, Belgique / France
drame romantique, 98mn
Avec Thomas Gioria, Fantine Harduin, Benoit Poelvoorde
Sortie nationale le 22 janvier 2020
Paul, 12 ans, vit seul avec sa mère aux abords de l’hôpital psychiatrique où elle travaille. Le garçon mène une vie solitaire lorsqu’une jeune patiente, Gloria, entre à l’hôpital. Les deux adolescents se lient d’amitié, et leur relation prend un nouveau tournant lorsque Gloria convainc son nouveau petit ami qu’elle est enfermée pour des histoires de famille, et qu’il doit l’aider à s’échapper. C’est le départ pour un grand voyage où Paul aura à prouver à chaque instant l’amour qu’il a pour la jeune fille.
Cinéaste sans concession sur la facture visuelle de ses films, Fabrice du Welz signe là le dernier épisode de sa trilogie ardennaise après CALVAIRE et ALLELUIA, un nouveau chef d’œuvre déchirant déjà récompensé au festival de Sitges en Octobre (meilleure Photographie mais à ce niveau de qualité, c’est quasiment de la triche, Prix spécial du Jury). Porté par un duo de très talentueux jeunes acteurs et la touchante composition de Benoît Poelvoorde, ADORATION ravira les inconditionnels du réalisateur et convertira sûrement beaucoup d’autres spectateurs dans sa recherche de la capture sur pellicule de l’amour fou.
Dimanche 15 décembre à 19H45 - Séance de clôture
FIRST LOVE, LE DERNIER YAKUZA
de Takashi Miike, 2019, Japon / Royaume-Uni, Action romantique, 1h38
Avec Masataka Kubota, Nao Ohmori, Shôta Sometani
Interdit aux moins de 12 ans
Sortie nationale le 1er janvier 2020
Leo, un jeune boxeur, se voit diagnostiquer une tumeur incurrable qui ne lui laisse que quelques jours à vivre. Alors qu’il erre dans les rues de Tokyo, il tombe sous le charme de Monica, une call-girl toxicomane impliquée malgré elle dans un trafic de drogue. N’ayant plus rien à perdre, il décide de la suivre dans cette histoire louche, remplie de yakuzas, de policiers corrompus et de triades chinoises.
Takashi Miike est de retour ! Le stakhanoviste cinglé du cinéma japonais (plus de cent films à son actif) revient enfin dans les salles françaises, avec un très bon cru. Un retour en force, à travers lequel le réalisateur de AUDITION et de ICHI THE KILLER dresse un portrait acide et sans concession de la société japonaise, gangrénée par le racisme et la perte de valeurs morales. Un film nerveux, drôle, violent, mais aussi d’une tendresse folle envers son couple de protagonistes.CARTES BLANCHES
Vendredi 13 décembre à 19H30
CARTE BLANCHE À JEAN-PIERRE DIONNET
Homme de plume, homme d’images, cofondateur de la revue Métal Hurlant en 1975, sans oublier « Les Enfants du Rock » ou « Cinéma de Quartier » sur Canal+, Jean-Pierre Dionnet a vécu mille et une vies dans les médias. Pour « Cinéma de Quartier », cette émission hebdomadaire de la chaîne Canal + autour de films rares, des séries B et, plus
généralement, du cinéma populaire européen des années 50 à 70, Jean-Pierre Dionnet l’a présentée pendant 18 ans tous les samedis matins ! Il est encore de ces personnes qui reviennent dans les festivals afin de nous faire (re)dédouvrir des films étonnants, oubliés ou étranges.Ce passeur d’univers, défricheur passionné et passionnant, sera notre invité lors de notre troisième édition. De son sac à malices, il nous sortira un film dont il a le secret le vendredi 13 décembre au cinéma Le Capitole vers 19h30.
Vous le retrouverez également le lendemain après-midi pour la présentation de Le Voyage de Chihiro, mais aussi en soirée pour une carte blanche conjointe avec Frédéric Temps, le grand patron de L’Étrange Festival Paris.
Le scénariste d’EXTERMINATEUR 17, dessiné par Enki Bilal, édite un bouillonnant ouvrage, MES MOIRES (420 p., ad. Hors Collection, avec Christophe Quillien) en forme d’autobiographie. Vous pourrez le retrouver pour une séance de dédicaces à la Librairie Les Volcans le vendredi 13 décembre de 16H30 à 18H30.
L'ANGE DE LA VENGEANCE
de Abel Ferrara, 1981, USA, Thriller, 80mn
Avec Zoë Lund, Albert Sinkys, Darlene StutoInterdit aux moins de 12 ans.
Une jeune femme, violée deux fois le même jour, décide, la nuit venue, de parcourir les rues sombres de New York en tuant de son callibre .45 tous les hommes qui l’approchent.
Samedi 14 décembre à 19H30
CARTE BLANCHE À FRÉDÉRIC TEMPS ET JEAN-PIERRE DIONNET
Frédéric Temps est le président et le directeur artistique de L’Étrange Festival Paris. Membre fondateur de cet événement devenu incontournable de la rentrée cinéphile parisienne, cette figure incontournable de la contre-culture viendra à Clermont-Ferrand pour présenter samedi 14 décembre une carte blanche, évidemment des plus étranges, ce d'autant plus que Jean-Pierre Dionnet l'accompagnera !
L’occasion de fêter les 25 ans de cet événement unique en son genre, grande
messe cinéphilique déviante se déroulant dans les entrailles du Forum des Halles à Paris.
Outre L’Étrange Festival Paris, Frédéric Temps a sévi sur plusieurs terrains, notamment en tant que réalisateur pour l’émission Mensomadaire de Canal + et à la tête de TEMPSION, projet de musique électronique, dont le nouvel album, THE GOLDEN PROGRAM-MM, est sorti ce printemps.
Il est aussi chargé de la programmation cinéma du festival de science-fiction Les Utopiales, à Nantes.GÉNÉRATION PROTEUS
de Donald Cammell, 1977, USA, Science-fiction
horrifique, 94mn
Avec Julie Christie, Fritz Weaver, Gerrit GrahamInterdit aux moins de 12 ans
Alex Harris, un brillant professeur en cybernétique, a mis au point l’ordinateur le plus perfectionné du monde. Doté d’un cerveau artificiel qui a nécessité des années de travail, Proteus IV est mis à la disposition des intelligences humaines qui l’ont créé. Il parle comme un humain et ses capacités de logique et de réflexion se développent à grande vitesse. Ainsi, très vite, l’ordinateur manifeste le désir d’étudier l’homme.
SÉANCES JEUNE PUBLIC
Mercredi 11 décembre à 14H30
ALICE
de Jan Svankmajer, 1988, République Tchèque, Animation fantastique, 84mn - Version Française
Avec Kristyna Kohoutova« Alice se dit en elle-même : je vais vous montrer un film. Un film pour les enfants. Peut-être... Peut-être si on se fie au titre. Pour ça, il faut fermer les yeux, ou sans cela vous ne verrez rien du tout ».
Trente ans après sa révélation au Festival d’Annecy, où il recevait le grand prix du jury en 1989, ALICE, ou plutôt « Quelque chose d’Alice » dans sa traduction originale, libre interprétation de l’œuvre de Lewis Carroll par Jan Svankmajer, est proposé sur les écrans de l’Etrange Festival Clermont-Ferrand dans une version restaurée. Bricoleur de génie plébiscité par ses pairs – Milos Forman le résume en une équation aussi paradoxale qu’élogieuse : Buñuel + Disney = Svankmajer ! – et méconnu du grand public, Jan Svankmajer, touche-à-tout surréaliste à l’œuvre protéiforme, mérite amplement cette reconnaissance. Pour moi, explique le cinéaste, Alice au pays des merveilles n’est pas un conte de fée, mais un rêve.
Mercredi 11 décembre à 16H00
ATELIER PASSE-MURAILLES
L'atelier est gratuit mais réservé aux enfants accompagnés de leurs parents ayant assisté à la projection de Alice, les premiers arrivés en caisse pour le film seront les premiers servis. Il y aura deux sessions de 30 minutes. Un goûter sera offert aux participants.
Pour la seconde fois, l’Etrange Festival Clermont-Ferrand propose un atelier après une séance dédiée au jeune public.
Cette année, pour l'animer nous avons invité la réalisatrice multi-casquettes Marie Paccou.
Faut-il la présenter ?
En 2000, elle s’installe en Auvergne, où elle réalise un court métrage en peinture animée (LE JARDIN) produit par les Films de l’Arlequin. En 2009, elle monte avec La Maison aux Mille Images la première édition des Journées du Film Bricolé, puis réalise un documentaire animé, HUBERT, L’HOMME AUX BONBONS, produit par les Films de l’Arlequin. Parallèlement, elle oeuvre à la création d’un DMA cinéma d’animation à Cournon d’Auvergne, où elle enseigne l’animation de septembre 2009 à juillet 2011. Elle développe avec Hélène Marchal le 13 minutes PADAM LA VERITABLE, cependant le projet reste en suspens. Depuis, son travail se recentre sur des projets plus courts et expérimentaux. Elle continue les actions d’éducation à l’image au sein de la Maison aux Mille Images, et animede nombreux ateliers en Auvergne et dans toute la France.
Elle nous propose cette année un atelier Passe-murailles, qui permettra, après le visionnage d'Alice, pendant 30 minutes, de découvrir les arcanes des films d’animation. Marie conviera tout le monde, les petits comme les grands, à participer à une expérience de tournage de pixellisation, c’est à dire image par image, et réussir le tour de magie de traverser les murs du Ciné Capitole afin de se retrouver dans une des salles de cinéma.
Samedi 14 décembre à 15H30
LE VOYAGE DE CHIHIRO
Présenté par Jean-Pierre Dionnet
de Hayao Miyazaki, 2001, Japon, conte fantastique, 125mn - Version Française
La famille Ogino déménage pour changer de vie mais la traversée d’un tunnel bouleversera totalement leurs plans. Les parents deviennent des cochons et sont emmenés hors de notre vue alors que Chihiro, maintenant seule, doit travailler pour survivre dans un monde peuplé d’esprits et de magie. Elle devient très vite Sen, employée de la sorcière Yubaba dans des bains publics. Une seule envie pour la jeune Chihiro, sauver ses parents et rentrer à la maison. Chemin faisant, elle découvrira de nombreux êtres à la personnalité ambiguë et parcourra un chemin semé d’embûches. Arrivera-t-elle à déjouer les pièges de ce nouveau monde ?
Ce merveilleux film s'insère également dans notre rétrospective "Sorcières !".SORCIÈRES !
Mardi 10 décembre à 21H45
The VVitch
de Robert Eggers, 2015, USA / Canada, Epouvante-Horreur, 93mn
Avec Anya Taylor-Joy, Ralph Ineson, Kate DickieInterdit aux moins de 12 ans
Nouvelle-Angleterre, 1630. Un couple de fermiers dévots décident de s’installer avec leurs cinq enfants à l’écart de leur colonie, pour pouvoir vivre pleinement leur foi aux abords d’une forêt encore sauvage. Quand leur nouveau-né ainsi que leurs récoltes disparaissent mystérieusement, une peur primaire s’empare peu à peu d’eux.
Premier long métrage de Robert Eggers, THE WITCH propulsa directement son réalisateur parmi les futurs talents à suivre du cinéma de genre. Présenté à Sundance et auréolé du prix du jury Syfy au festival de Gérardmer en 2016, THE WITCH propose une reconstitution méticuleuse et documentée des conditions de vie au XVIIe siècle, pour livrer une réflexion passionnante sur le puritanisme et ses répercussions. Un chef-d’oeuvre terrifiant, où la peur se difuse lentement, aussi bien chez les personnages que chez les spectateurs.
Mercredi 11 décembre à 19H45
QUAND NOUS ÉTIONS SORCIÈRES
de Nietzchka Keene, 1990, Islande / USA, Drame fantastique, 79mn
Avec Björk, Bryndis Petra Bragadóttir, Valdimar Örn Flygenring
Tous Publics avec avertissement
A la fin du Moyen-Âge, la jeune Margit et sa soeur Katla fuient dans les montagnes après que leur mère ait été brûlée pour sorcellerie. Elles trouvent refuge chez Johann, un paysan veuf qui élève son garçon Jonas. Alors que Katla séduit Johann, Margit voit apparaître sa défunte mère.
Adapté d’un conte des frères Grimm, THE JUNIPER TREE, dans son titre original, est le premier film d’une réalisatrice américaine, Nietzchka Keene, tourné en Islande durant l’été 1986 mais fini de monter seulement en 1989 et présenté pour la première fois au public en 1990. Le film aura une visibilité très restreinte. C’est une réalisation austère, en noir et blanc : la vision troublante de la réalisatrice, sans concession et sans budget, rappelle le Lynch d’ERASERHEAD, tandis que l’ambiance, le rythme, les décors, évoquent le Bergman du SEPTIEME SCEAU. L’actrice qui joue la plus jeune des deux soeurs est sans doute une des plus sincères et émouvantes artistes des dernières décennies: c’est Björk, dans son premier rôle. Si le film est sorti en France le 8 mai 2019 dans une version restaurée, il n’est pour l’instant pas arrivé à Clermont-Ferrand : une opportunité à ne pas louper.
Jeudi 12 décembre à 21h45
THE JANE DOE IDENTITY
de André Øvredal, 2017, USA / Royaume-Uni, Horreur, 90mn
Avec Emile Hirsch, Brian Cox, Ophelia LovibondPrix spécial du Jury au festival de Sitges 2016.
Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Un père et son fils médecins légistes doivent faire des heures supplémentaires cette nuit car le corps d’une femme retrouvé dans la cave d’un couple brutalement assassiné vient d’arriver sur leur table de dissection. Le cadavre est dans un état de conservation remarquable et chaque étape de l’autopsie lève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses quand aux circonstances du décès de l’inconnue.
André Øvredal, qui avait transcendé le genre du Found Footage avec TROLL HUNTER, était attendu au tournant, à savoir : était-il en mesure de sortir de la technique de la caméra portée et des références au folklore nordique ? Essai transformé avec THE JANE DOE IDENTITY qui, dans un registre complètement différent, fait précéder le mystère à l’effroi avec une efficacité redoutable. Ambiance glaçante, action resserrée, le spectateur finit soulagé de voir les lumières de la salle se rallumer.
HORS CATÉGORIES
Samedi 14 décembre à 21H45
IN FABRIC
de Peter Strickland, 2019, Royaume-Uni, Horreur, 118mn
Avec Marianne Jean-Baptiste, Gwendoline Christie
Interdit aux moins de 12 ans
Sheila, mère célibataire à la recherche d’un nouvel amour sur les systèmes d’annonces
s’autorise une petite folie en s’offrant une belle robe rouge, vendue dans un magasin où les vendeuse ont d’étranges capacités à convaincre les clientes.
Après deux films en vase clos : BERBERIAN SOUND STUDIO qui autopsiait la prise de son d’un giallo imaginaire et le magnifique THE DUKE OF BURGUNDY décrivant la relation sadomasochiste de deux lesbiennes férues d’entomologie, Peter Strickland ouvre son cinéma à un univers plus proche mais toujours décalé de notre société (de consommation) non sans y ajouter une touche d’humour subtile.
Dans IN FABRIC (Prix du Jury aux Hallucinations Collectives 2019), l’éternel soin maniaque que réalisateur accorde à la bande son de ses films contribue à l’immersion dans cette curieuse histoire de robe maléfique.
Bonus : vous apprendrez tout sur la maintenance des machines à laver.Vendredi 13 décembre à 21H45
MANIAC (remake 2012)
de Franck Khalfoun, 2012, France, Horreur, 89mn
Avec Elijah Wood, Nora Arnezeder, America OlivoInterdit aux moins de 16 ans avec avertissement
Dans les rues qu’on croyait tranquilles, un tueur en série en quête de scalps se remet en
chasse. Frank Zito est le timide propriétaire d’une boutique de mannequins. Sa vie prend un nouveau tournant quand Anna, une jeune artiste, vient lui demander de l’aide pour sa nouvelle exposition. Alors que leurs liens se font plus forts, Frank commence à développer une véritable obsession pour la jeune fille.A l’occasion de la sortie imminente du livre de Julien Sévéon sur MANIAC de William Lustig, aux éditions du Chat qui fume, L’Étrange Festival Clermont-Ferrand vous propose de venir découvrir ou redécouvrir le remake du film, réalisé par Franck Khalfoun, avec la complicité de Alexandre Aja (CRAWL, LA COLLINE A DES YEUX, HAUTE TENSION) à la production. Porté par Elijah Wood (Frodon dans la trilogie du SEIGNEUR DES ANNEAUX de Peter Jackson), dont la carrière n’en finit plus de nous étonner, ce MANIAC cuvée 2012 nous permettra de fêter dignement ce vendredi 13 !
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